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Le parquet de Paris a annoncé, mardi 25 juin, la fermeture de ce tchat devenu un repaire de contenus pédophiles et à l’origine de guets-apens tendus à des homosexuels, après plus de vingt ans d’impunité.
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Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), commandement du ministère de l’intérieur dans le cyberespace, office national antifraude, unité « cyber » de la gendarmerie… Il aura fallu une coopération sans précédent entre plusieurs administrations françaises et européennes, à travers Eurojust, pour marquer l’arrêt de cette impunité qui perdurait depuis plus de deux décennies. Ce mardi 25 juin, à la place de l'écran d’accueil habituel, le site Coco.gg affichait un message alarmant avec le logo de la gendarmerie nationale, annonçant sa fermeture « par la direction générale des douanes et droits indirects et la gendarmerie nationale, sous l’autorité de la section Junalco du parquet de Paris ».
Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, qui avait engagé des démarches judiciaires début mai, s’est réjoui de cette opération révélatrice de l'engagement de l'État, et a mentionné sur le réseau social X (ex-Twitter) que « les dirigeants de cette plate-forme mafieuse ont été interpellés ». Ce coup de filet démontre l’efficacité des actions conjuguées des autorités, déterminées à éradiquer de tels espaces de non-droit.
Créé en 2003, le site Coco avait initialement été conçu comme un espace de discussion en ligne (tchat), où les messages n’étaient pas modérés, se transformant au fil des ans en un véritable repaire d’activités illégales. Alors que certaines discussions abordaient des thèmes anodins tels que les loisirs ou la politique, d’autres salons étaient tristement dédiés à des contenus sexuels ou illégaux, allant de l’échange d’images et vidéos pédophiles à la prostitution de mineurs, en passant par des transactions de drogues. La structure du site, où un simple pseudo suffisait pour s’inscrire et sans aucune archive des échanges, facilitait toutes sortes de dérives inacceptables.
Un homme, jugé en 2019, originaire de Brest, avait avoué avoir utilisé Coco pour partager des images et vidéos de violences sur des enfants. Un autre cas marquant est celui de Dominique P., arrêté en 2020, qui avait proposé, via les tchats du site, à des hommes de venir violer son épouse, à qui il administrait des somnifères. Ce dernier épisode a entraîné de sérieux répercussions : une cinquantaine d’hommes sont actuellement poursuivis pour leur implication dans cette affaire sordide, qui fut révélée par Le Monde en juin 2023.
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